A l'ombre de cette alliance avec MbZ se cachent des enjeux beaucoup plus stratégiques. Au fil des années, Kaplan a en effet développé un empire minier, à partir de sa société d'investissement Electrum Group - du nom de l'alliage d'or et d'argent dans lequel les premières pièces de monnaie furent frappées - dans laquelle le fonds souverain émirati Mubadala a lui-même investi. Le milliardaire né en 1962 a en parallèle fondé des groupes de pression et philanthropiques extrêmement bien connectés, qui opèrent en grande partie au Moyen-Orient. Kaplan s'est doté ainsi d'un arsenal d'influence d'ampleur, tout entier tourné vers l'Iran et ses frontières, et, dans une moindre mesure, la Chine. Ce qui ne manque pas d'intéresser les maîtres-espions occidentaux.
Pour ce faire, Kaplan, dont le père Jay Kaplan était un entrepreneur basé à New York, puis en Floride, s'appuie sur un influent entourage tissé dès ses premières années au sein du prestigieux - et onéreux - internat suisse Le Rosey. Parmi ces fidèles amitiés, Kaplan compte plusieurs puissantes lignées, dont la famille israélienne de son épouse, les Recanati, les Saoudiens Khashoggi et les industriels allemands Thyssen.
Sur la toile
- Un article du 17 février 2019 de The National sur Kaplan aux Emirats
- Un article du 14 février 2019 de Gulf Today sur l'ALIPH